Le conflit du 04 juillet du secteur sureté aéroportuaire à contraint les patrons de la profession à ouvrir des négociations, après deux mois de tergiversations, et sous notre demande persistante, de faire connaitre les points sur lesquelles, ils voulaient négocier, le 04 novembre, le SESA (syndicat des entreprises de sureté aéroportuaire) s’est enfin décidé à présenter leur proposition.
C’est à se tirer les cheveux ; en 2008, quel honte d’oser proposer un pareil accord, il est significatif du peu de respect de nos patrons vis-à-vis de leurs salariés, il en ressort de celui-ci aucune avancé sociale, bien au contraire, on à l’impression de revenir au temps du moyen –âge.
Ce que nous avons aujourd’hui:
• Les encadrant instructeurs sont rémunérés à l’identique que les chefs d’équipes soit : au coefficient 185
Propositions des patrons de la profession:
• Intégrer les encadrant instructeurs ainsi que les formateurs dans la grille de salaire mais au coefficient 175
Prime pasa (prime annuelle de sureté aéroportuaire) à l’équivalence du dernier salaire brute versé en novembre
Ce que nous avons aujourd’hui: une année d’ancienneté dans l’entreprise, être présent au 31 octobre.
Propositions des patrons de la profession: une année d’ancienneté dans l’entreprise d’une façon continue dans cette entreprise, payer au prorata les nouveaux rentrants, 6 mois→ 9 mois= 2 douzième de mois soit 257€, 10 mois→12 mois= 4 douzième de mois soit 514.
La CFTC déplore cette proratisation pour les nouveaux rentrants et demande une proratisation réelle soit 128.60 par mois travaillé
Le faite d’inclure cette nouvelle condition : « d’une façon continue » pour les personnes ayant une année d’ancienneté exclura de faite, toutes personnes ayant eu des arrêts maladies, accident de travail, congé de maternité, paternité, fongécif, dif, etc.
On n’est pas dupe ! La disposition de la prime PASA proposer par le SESA, leur permettra malgré leur miette (514€) verser aux nouveaux rentrants, de ne pas verser la prime aux salariés ayant plus d’une année d’ancienneté (1543.20€) car les arrêts maladies, accidents de travail, sont fréquents, du à la pénibilité dans notre profession. Avec cette disposition, qui sont les winners et qui sont les loosers ? Ils auraient lèses beaucoup de salariés et gagner, de loin au change.
Repos hebdomadaire ce que nous avons aujourd’hui: deux week-end par mois en moyenne sur trois.
Repos hebdomadaire, proposition des patrons de la profession:
1 week-end par mois (sauf en cas de circonstance exceptionnelle justifiées par une forte activité dans le cadre de la saison iata).
Travaillant déjà en horaire décalé, cette disposition évasive, laisse une porte ouverte aux employeurs pour leur permettre de nous planifié sans aucun week end.
Le SNEPS/CFTC dénonce cette régression sociale perturbante, empêchant de concilier notre vie professionnelle et notre vie familiale.
Une modulation bi- semestriel:
Nos heures supplémentaires sont payés tous les 6 Mois en mai et novembre (sous la pression de la CFTC et CGT la société l’applique plus mais l’accord
L’annualisation:
les heures supplémentaires payées à l’année, il faudra faire plus de 1607 heures pour avoir des h. suppl.
Cette proposition est un affront, face aux revendications de l’intersyndicale, voici ce que présume être une évolution sociale pour le SESA, l’annualisation est un assassinat social, on nous fera travailler dans les mois estivales, planning a bloque, 170, 180 h. et comme par hasard sur le planning du mois de décembre se trouvera la différence pour arriver à 1607 h. excluant de faite des heures supplémentaires pour les salariés.
Qui sont les winners, et qui sont les loosers ?
Proposition des patrons de la profession
- Un salarié est tenu de rester en poste (en cas de besoin) en fin de vacation
• Les salariés du secteur sureté aéroportuaire seront à la disposition permanente des employeurs, au regard des sous effectifs flagrants, ainsi que des rush permanents, mettant en péril notre vie sociale, familiale ou associative. Chose inadmissible !
De plus, le SNEPS/CFTC craint des abus disciplinaires (abandon de poste).
Sans compter leur proposition d’augmenter le contingent annuel d’heures supplémentaires à 329 alors qu’aujourd’hui il est de 220 h., la multiplicité de critères venant renforcer ceux déjà existant concernant la prime de performance individuelle, qui verra moins d’agents l’obtenir.
Malgré leur proposition d’augmenté l’’indemnité de frais de transport de 0.20 cm € ~, sa reste encore en dessous des montants versés en interne dans toutes les entreprises de sureté, c’est affligeant, tout cela ne correspond vraiment pas à la réalité d’aujourd’hui.
La seule proposition potable serait la reprise du personnel à 100 % sur 3 ans, mais pas à n’importe quel prix pour les salariés, et surtout pas à n’importe quelle condition !
En un mot, question salaire, néant !!! C’est une proposition d’annexe 8 archaïque qui ne peut avoir comme réponse, « la révolte de toute une profession ».